Ecokelp quel avenir pour les forêts de laminaires et l'activité goémonière ?

Le projet ECOKELP souhaitait comprendre la dynamique de la biodiversité des forêts de laminaires (démographie, production, relations interspécifiques).

La plupart des objectifs définis dans ce projet ont été atteints :

• la structure des réseaux trophiques a été comparée entre le Chili et l'Europe,
• les résultats soulignent que les réponses écologiques et physiologiques aux conditions environnementales sont très différentes entre espèces et qu'elles varient fortement entre populations au sein d'une même espèce,
• les études de la résilience des espèces aux perturbations montrent que si l'éradication à grande échelle des populations peut entraîner une profonde modification de la biodiversité associée, celle-ci peut être rétablie en quelques années mais que le temps de résilience dépend des espèces et il est probablement assez long pour les populations de Laminaria hyperborea. En revanche, chez l'espèce introduite Undaria pinnatifida, la recolonisation est extrêmement efficace. Ces résultats soulignent la difficulté d'éradiquer cette espèce introduite une fois qu'elle s'est implantée.

Tous ces résultats soulignent que les modes de gestion de la ressource doivent impérativement tenir compte des fortes spécificités de chaque espèce mais aussi des conditions environnementales dans lesquelles elles évoluent.

Les résultats obtenus au terme de ces recherches constitueront un outil d'aide à la décision pour le devenir et l'exploitation des forêts de laminaires.

• 12 masters, 7 thèses, 13 publications parues ou sous presse, 45 présentations dans des congrès, une plaquette imprimée par Ifremer, un ouvrage en préparation sur la gestion des ressources algales