Les efflorescences algales toxiques sont provoquées par la croissance rapide et l'accumulation de microalgues opportunistes. Elles appartiennent bien souvent au groupe des dinoflagellés.

Ces phénomènes sont en constante augmentation aussi bien en fréquence qu'en intensité, et l'eutrophisation des écosystèmes côtiers semblent en être la cause principale.

Le parasitisme est un mode trophique très fréquent dans la nature et une pression de sélection importante aussi bien pour l'hôte que pour son parasite. Comprendre les mécanismes qui génèrent, maintiennent et contraignent ce type d'association est primordial dans la plupart des problématiques en écologie, en particulier l'émergence de maladies infectieuses et les invasions biologiques.

Les microalgues marines ont de nombreux pathogènes, en particulier des parasites eucaryotes qui sont extrêmement virulents. Les Syndiniales constituent un des groupes les plus diversifiés et les plus répandus en milieu marin. Il s'agit de parasites qui tuent obligatoirement leur hôte pour accomplir leur cycle de vie. De part leur virulence, ces parasites sont rapidement capables de réguler les efflorescences de dinoflagellés.

Le projet HAPAR vise à observer, au niveau moléculaire, les mécanismes et les forces évolutives qui déterminent la spécialisation chez les Syndiniales, afin de mieux comprendre comment ces parasites infectent leur hôte.

Partenaires
Centres de recherche
  • - Station Biologique de Roscoff, UMR 7144, Roscoff  [Porteur de projet]
  • - Commissariat à l'Energie Atomique/Direction des sciences du vivants/Institut Génomique/Génoscope (LABGeM), Évry
  • - Station Biologique de Roscoff, Laboratoire FR 2424, Roscoff
  • - Université de Gand, Gand
Financeur
- Agence Nationale de la Recherche
Labellisation
26/09/2014
Budget global
3 779 K€
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